Il y a de belles découvertes à faire sur le site de la Bibliothèque nationale de France : www.gallica.fr. Alors que j’en suis à la page 14 du livre « Les Saveurs gastronomiques de la Bière » de David Lévesque Gendron et Martin Thibault, je retrouve dans un livre « L’art de brasser » de 1843 – 170 ans quand même – le même discours.
« Philantrope et industriel ne sont pas deux mots incompatibles ; offrir tout à la fois au public l’avantage de se procurer à 5o pour 100 , et même 75 d’ économie, une boisson agréable et salubre; […] ce petit ouvrage […] sera encore utile à la classe laborieuse, qui, par la faible rétribution de son travail et les charges qu’elle supporte, se voit réduite à faire de l’eau sa boisson habituelle. » – L’art de Brasser, p. 11.
« […] dans le confort de nos maisons, la bière représente une option économique, accessible à tous, pour transformer nos vies parfois quelconques, en festins répétés de saveurs variées » – Les Saveurs gastronomiques de la Bière, chap. I p. 14 : A qui s’adresse cet ouvrage? Edition Druide.
La bière n’a donc pas changé depuis 170 ans? Serait-ce un produit dépassé? Lorsque l’on lit l’ouvrage de David Lévesque Gendron et Martin Thibault et que l’on observe la scène brassicole française et internationale, il est évident que la bière retrouve ses lettres de « noblesse ». Le constat serait plutôt de dire que la bière dans son sens général du terme était, est et restera un produit accessible et gustatif.
Sur ce, à la bonne vôtre!
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- Les saveurs gastronomiques de la bière – 2013
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- L’Art de Brasser – 1843, page 11
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- L’Art de Brasser – 1843
Les Apérologues 