Le Festibière de Gembloux 2014

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L’année dernière, j’ai adhéré au Slow Beer Club. Grand bien me fasse car grâce à eux, j’ai pu visiter la brasserie de la Senne. Et même si j’ai loupé la première édition du Festibière de Gembloux, impossible de ratée la suivante. Dans ma grande mansuétude, je me suis proposée en tant que bénévole. Bon, soyons sérieux, je préfère participer activement : rendre service me rend service! J’ai pris quelques infos pour l’orga de la Paris Beer Week et j’ai encore rencontré un paquet de gens sympathiques, brasseurs et bénévoles avec qui nous nous sommes, il faut le dire, bien amusés!

Festibière Day #1 : 

Gembloux, située entre Bruxelles et Namur, est une petite ville de Wallonie d’un peu plus de 20 000 âmes (source Wikipédia). Je suis arrivée par le train après un trajet en co-voiturage de Paris à Bruxelles. Il est 12h30 et la batterie de mon téléphone a rendue l’âme. Cela m’oblige à demander mon chemin, ce qui est relativement facile sauf quand on ne croise personne. A 13h, je suis dans la salle, accueillit avec chaleur et l’on me donne un t’shirt taille… XL. Je suis à la vente des verres et des jetons. Le principe est simple : l’accès est libre, le verre coûte 3 euros et le jeton 1,50 euros. Bon, pas si simple lorsqu’il faut multiplier par 1,5… Le Festibière prend son rythme de croisière.

Vers 16h00, je suis en pause. Le temps de goûter au burger maison de Road Cook, je peux aller faire mon petit tour des brasseries. Je salue Marjo du Paradis (2 semaines plus tôt, nous étions à l’EurHop), Michaël et sa femme de la brasserie du Mont Salève (hébergés chez l’habitant par un joyeux couple de bénévoles), Pierre Tilquin, de la gueuzerie éponyme (il m’a fait peur, un moment, j’ai bien cru qu’il allait quitter le salon!).

Je fais la connaissance Catherine Minne de la brasserie de Bastogne que ma cops Nathalie, auteure de l’article « Les femmes aussi savent pourquoi! » a eu la gentillesse de me présenter. Ce fût d’ailleurs un plaisir, de goûter ses bières mais aussi d’échanger quelques mots. Je fais la connaissance de Mathieu de La Bouquine, brasserie située à Reims, pays du champagne et je rencontre les « marseillais » de la brasserie du Sulauze. Je découvre les bières de la brasserie de La Lienne et goûte celles de la brasserie Sainte-Hélène dont la Simcoe Lager, topissime! L’après-midi se déroule au gré des discussions et des dégustations, tranquille et détendue.

Festibière Day #1 – after :

C’est vers 20h, à la fermeture officielle de cette première journée de salon que les choses se gâtent. Enfin, se gâtent, je dirais plutôt l’inverse. Nan, en fait, je ne dirais rien… Certains propos pourraient heurter les oreilles fastes (Heu.. chastes plutôt). Pour résumer, on a danser, chanter (des chansons de légionnaires), bu (bon ok ça c’est normal vu le contexte), beaucoup ri, vu des torses nus (oui, oui)… Bref, on a fait un after.

Festibière Day #2 :

Je ne vous cache pas que le réveil a été laborieux… Mais, à 12h, nous sommes sur le pont. J’ai zappé le changement d’heure et comme j’ai jamais rien compris à ce truc, je suis un peu pommée (pas facile le décalage horaire). J’étais pas la seule car certains festivaliers se sont pointés quasi 1 heure trop tôt. J’ai laissé ma place à l’entrée car avec ma fatigue, je risquais de faire des erreurs de caisse à cause du multiple de 1,5. Comme j’avais pas grand’chose à faire, j’ai tenu compagnie à Mathieu de la brasserie La Bouquine. Il était tout seul, fallait bien que quelqu’un l’aide un peu! J’ai passé un peu de temps à la vente du fromage (activité légèrement soporifique qui m’a fait piqué du nez plusieurs fois). Merci d’ailleurs à ma coéquipière que j’ai laissé seule, plus souvent que de raison (je ne suis pas super top en bénévole en fait…). J’ai bien essayé de goûter quelques bières mais j’ai senti que mon palais n’était pas très réceptif… J’ai fini par me planquer en cuisine pour couper un peu de fromage. Ce qui m’a permis d’avoir une discussion très intéressante avec Fred de zythologie.net sur la nécessité de l’épanouissement dans le travail et dans la vie en générale.

Avant de partir, j’ai une dernière mission : ramener un max de sous-bocks de la brasserie londonienne Weird Beard. Parce que j’adore leur design (les bières aussi!) et que je ne suis pas la seule. Du coup, j’ai acheté toute la gamme à prix fort. Même pas une petite remise pour la gentille bénévole que je suis. Je suis passée voir Nova Birra avec une petite fin de non recevoir… David de Beer.be m’a laissé 3 belgoo saisonneke à faire goûter aux collègues. J’ai oublié de passer chez Lupulus et je le regrette. J’ai goûté la Diole ambrée mais d’après mon palais (pas au top de sa forme), elle ne m’a pas marqué… Bref, j’ai fait un dernier petit tour et aider un peu au rangement. A 23h, il est temps de prendre congé. Y a de la route demain. D’ailleurs, j’ai loupé mon train à cause du changement d’heure…

Un grand merci aux organisateurs, aux bénévoles et big up à Renaud, notre bénévole manager de choc!

 

À propos de AllegoriA

Je m'implique au quotidien à développer une consommation durable et responsable de la bière artisanale française.

3 réponses à “Le Festibière de Gembloux 2014

  1. Merci pour ton aide Dorothée et au plaisir de philosopher à nouveau en découpant 3 tonnes de formage. En te regardant couper même pour être précis… quel gentleman je fais 😉 Cheers !

  2. flyer

    il me semble que le premier jour c’est terminé à 22hoo et non 20hoo, peut etre que doroley avez un peu trop abusé de la boisson des dieux

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